Nous avons regroupé pour vous sur cette page les questions qui nous sont fréquemment posées au sujet de la chiropratique. Si la question que vous aimeriez nous poser n’apparaît pas dans cette rubrique, nous vous invitons à nous la soumettre via le formulaire que vous trouverez en cliquant sur le lien Nous Joindre de la barre de navigation.
La chiropratique est un art, une science et une philosophie reposant sur la relation entre votre colonne vertébrale et votre système nerveux.
Notre système nerveux est bombardé de messages qui contrôlent le fonctionnement de chaque cellule de notre corps. Ces messages voyagent à travers un réseau électrique qu’on appelle la moelle épinière. La moelle épinière, protégée par la colonne vertébrale qui lui sert d’armure, relie notre cerveau aux nerfs rachidiens. Les soins chiropratiques visent à détecter, à corriger et à prévenir l’irritation causée par nos vertèbres à notre système nerveux. Ces soins comprennent des ajustements, des exercices, des recommandations nutritionnelles et des recommandations pour un mode de vie plus sain.
Nos activités de tous les jours ont le potentiel d’affecter notre santé vertébrale. Notre corps est sans cesse soumis à des stress physiques ou émotifs et à des réactions chimiques. Les causes physiques peuvent provenir d’un accident de la route, d’une chute, de mouvements répétitifs, de mauvaises techniques de travail et d’une mauvaise posture. Les causes émotives comprennent l’anxiété, la dépression, la peur et la colère. Les raisons chimiques incluent l’alcool, la drogue, la pollution et une mauvaise alimentation.
Quelques fois. Puisque notre corps travail constamment à son auto-guérison, il arrive, en se penchant, en s’étirant ou après une bonne nuit de sommeil, qu’une correction s’effectue naturellement. Cependant, certaines subluxations persistent et entraînent des conséquences qui peuvent affecter notre bien-être. Des visites régulières chez votre chiropraticien permettent de corriger ces petits problèmes avant qu’ils ne deviennent plus sérieux.
Non. La chiropratique peut être d’un grand bienfait pour les organes, les tissus et les cellules, puisqu’elle favorise l’auto-guérison de votre corps. Même si l’on associe la chiropratique aux soins du dos, elle a aussi démontré son efficacité à soulager les maux de tête, les douleurs au cou, l’arthrite, la sciatique, le tunnel carpien et plusieurs autres conditions.
Les vertèbres sont séparées par des coussins cartilagineux qu’on appelle disques. Les disques contiennent un haut pourcentage d’eau et sont entourés de tissus fibreux. Les disques espaces les vertèbres et absorbent les impacts entre les articulations. Les disques peuvent se déchirer et former de petits ballons (protubérances) qui en cédant causent l’hernie discale. Les disques peuvent aussi s’amincir et se dessécher. Ces blessures aux disques produisent souvent une irritation au système nerveux et occasionnent de la douleur.
Probablement pas. Vous avez vraisemblablement un air irrité. Ceci se produit lorsqu’une restriction ou une aberration de mouvement affecte une ou plusieurs articulations. Lorsqu’un nerf est irrité, des sensations douloureuses en découlent souvent. De plus, cette irritation peut entraîner une mauvaise communication nerveuse. Celle-ci a le potentiel d’altérer les messages transmis aux cellules de notre corps et de provoquer des conséquences néfastes à notre santé.
Un ajustement est une force précise et spécifique qu’on applique à une articulation affectée par une restriction de mouvement ou une mauvaise mécanique. L’ajustement permet d’améliorer l’amplitude de mouvement de l’articulation. L’ajustement se fait avec les mains, avec certains instruments et à l’aide de la gravité ou de tables conçues à cet effet. C’est à votre chiropraticien de déterminer la méthode de traitement la mieux appropriée à vos besoins.
La plupart d’entre nous sommes inconscients de la présence de subluxations et de la nécessité d’un ajustement. Par contre, après avoir bénéficié des bienfaits de l’ajustement chiropratique, nous sommes souvent plus à l’écoute de notre corps et plus conscients des signaux d’alarme qu’il nous envoie. Un examen chiropratique régulier demeure la meilleure façon de déterminer le besoin d’un ajustement.
Pour obtenir un doctorat en chiropratique, on doit compléter un minimum de six années d’études post-secondaires, dont 4500 heures de classe et de formation pratique en clinique. Ces études rigoureuses, comme celles d’un étudiant en médecine, comprennent des cours en anatomie, physiologie, neurologie, biomécanique et radiologie. De plus, le futur chiropraticien reçoit une formation en nutrition, en techniques d’ajustement et autres sujets pertinents au maintien d’une bonne santé. Les chiropraticiens sont aussi encouragés à poursuivre leurs études par des conférences et des symposiums. Ils peuvent ainsi enrichir leurs connaissances et en faire bénéficier leurs patients.
Non. Le but de la chiropratique est d’offrir des soins doux, efficaces et sécuritaires sans avoir recours à des médicaments ou à des interventions chirurgicales. Si votre condition nécessite l’usage de médicaments, votre chiropraticien vous référera à un médecin.
Votre chiropraticien se soucie uniquement de votre santé et de votre bien-être. Si les soins chiropratiques ne peuvent rien pour vous, ou s’il existe d’autres traitements plus efficaces pour votre cas, votre chiropraticien vous recommandera à un autre professionnel de la santé.
Grâce à plusieurs études démontrant les bienfaits des soins chiropratiques, les relations entre médecins et chiropraticiens se sont beaucoup améliorées. De plus en plus, les médecins réfèrent leurs patients aux soins des chiropraticiens, ou en reçoivent plus fréquemment des traitements. Les soins alternatifs, qui ont jadis été considérés avec scepticisme, grandissent rapidement au sein de notre société. la chiropratique prend la tête; elle est reconnue pour son efficacité par plusieurs agences gouvernementales et compagnies d’assurances.
Ceci dépend de plusieurs facteurs. Quelle est la sévérité de votre condition? Avez-vous consulté rapidement, dès l’apparition des symptômes? Pour certaines personnes, le soulagement est immédiat et pour d’autres, la guérison d’effectue plus graduellement et exige plus de traitements. Lorsque vous souffrez d’une condition qui s’est développée pendant des années ou même des dizaines d’années, il est possible que vous nécessitiez plusieurs traitements.
Certaines personnes ressentent une légère pression au dos ou entendent un craquement, mais un ajustement est rarement douloureux. Si vous souffrez lors de votre rendez-vous, vous ressentirez probablement un soulagement ou une libération de vos mouvements après votre ajustement.
Buvez de l’eau : L’eau est l’élément le plus essentiel à la vie après l’oxygène, le corps humain en perd plus de 2 litres chaque jour. De façon générale, il est recommandé de consommer 3 litres par jour pour les hommes et 2,2 litres pour les femmes. Cela peut sembler énorme pour certains, mais c’est pourtant ce dont votre corps à besoin. Buvez plus d’eau et vous en constaterez vite les bienfaits
Bougez : Il faut bouger! Faire de l’exercice maintient votre corps en état de marche. Pour être efficace, il faut que l’activité pratiquée dure au moins 20 minutes. Elle permet à votre corps d’augmenter la température corporelle et votre rythme cardiaque. Rappelez-vous qu’il vaut mieux faire 20 minutes d’exercice 3 fois par semaine qu’une heure une fois par semaine.
Dormez bien : Il n’y a pas de maximum ou de minimum, dormez selon votre fatigue, c’est tout. Souvenez-vous cependant que la meilleure position de sommeil est sur le dos. Dormir sur le coté ou le ventre est fréquemment associées avec des troubles d’épaules, de bas du dos, de cou et même de mâchoire. Un bon oreiller orthopédique est recommandé afin de soutenir adéquatement les courbes cervicales et ainsi prévenir les courbatures.
Prenez soins de votre système nerveux : Votre système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs) possède des ramifications partout dans votre corps (nerfs, muscles, articulations mais aussi cœur, poumons, intestins, etc.) S’il ne fonctionne pas bien, votre santé en sera affectée. Votre chiropraticien possède les compétences afin de libérer et d’optimiser votre système nerveux grâce à des ajustements vertébraux efficaces et sécuritaires. Il peut ainsi permettre à votre corps de mieux fonctionner, améliorer votre santé et prévenir l’apparition de nouveaux problèmes.
N’oubliez surtout pas que votre santé dépend de vous! Vous pouvez donc prévenir ou guérir selon votre choix. Souvenez-vous cependant que celui qui ne prend pas soin de sa santé aujourd’hui devra soigner sa maladie demain!
Le sujet de notre prochaine chronique sera : Vaut-il mieux mettre du chaud ou du froid ?
La bonne réponse : du froid !
Le froid
L’application de glace refroidit le corps. Les terminaisons nerveuses étant ainsi « gelées », le transport du message de douleur est ralenti, s’ensuit alors un effet analgésique (diminution de la douleur). De plus, voulant se protéger du froid, le corps réduit la quantité de sang envoyée dans cette région et diminue ainsi l’inflammation et l’œdème (l’enflure). Indirectement, l’amélioration de la condition permettra un relâchement des muscles spasmés.
Comment appliquer la glace
Durée : plus les tissus blessés sont profonds, plus l’application sera longue. Par exemple, un doigt : 5 min.; un cou : 10 min., et 15 min. pour le bas du dos.Repos : il faut toujours laisser passer au moins 1 heure entre deux applications. Si le repos n’est pas assez long, les cellules superficielles se refroidiront trop. Pour éviter la mort de celles-ci, le corps réchauffera la région, créant de l’inflammation et beaucoup de douleur.Précaution : ne jamais mettre la glace directement sur la peau. Séparer les deux par un linge humide. L’humidité améliore l’efficacité en permettant au froid de se rendre plus profondément.Solution : idéalement, procurez-vous un sac de gelée flexible chez votre chiropraticien ou dans les pharmacies. Le sac magique n’est pas assez froid et les « Ice pack » sont trop rigides pour prendre la forme de la zone à traiter.
La chaleur
Sous l’effet du chaud, les muscles se détendent ce qui peut aussi provoquer une diminution de douleur. Malheureusement, cette relaxation musculaire n’est que de courte durée et est suivie d’une augmentation importante de l’inflammation. Si l’inflammation augmente, la douleur aussi. La chaleur n’est donc à conseiller que s’il n’y a aucune inflammation, ce qui est très rare. N’en appliquez jamais si ce n’est pas un professionnel de la santé qui vous l’a recommandé.
En résumé
Lors de l’apparition d’une blessure, appliquer du froid, pas du chaud. Consultez ensuite votre chiropraticien. Il déterminera exactemequoi vous souffrez et vous indiquera ce que vous pouvez faire améliorer le plus possible votre condition.